LETTRES | La récompense n’avait plus été décernée depuis 2006. Le Morgien a séduit le jury par son œuvre, et en particulier pour son dernier roman, «La cour des grands».
Ill. © DR | Jacques-Etienne Bovard lors d’une séance de dédicace.
Ces lauriers-ci n’avaient pas été décernés depuis 2006. Doté de 5000 francs, le Prix des écrivains romands récompense non pas un livre, mais un œuvre. Le jury, où figuraient Simone Collet (ex-présidente des écrivains vaudois), Jean-Michel Olivier et Rafik Ben Salah, a choisi à l’unanimité Jacques-Etienne Bovard, né en 1961 à Morges.
Ce dernier a publié en 2010 chez Bernard Campiche «La cour des grands». Cette fiction caricature à peine le (tout petit) monde des lettres romandes. On y voit trois auteurs de romans de gare embarqués dans un concours transfrontalier, où sévit une grosse pointure littéraire plus ou moins «nobélisable». Ils ne sont pas ici à leur place, mais ils s’obstinent…
Le prix sera remis le 27 novembre à la Fraternité, place Arlaud 2, à 18 heures 30.