Description
Le sujet, c’est la décroissance, philosophie ancienne (stoïcienne) autant sinon plus qu’action contemporaine et urgente. Bienveillant, il sait voir les mérites d’une telle position mais ne se fait guère d’illusion quant à son application générale car l’homme, s’il est bon en personne, est suicidaire en masse et seule la mondialisation appliquée, celle du capital virtuel, le fait courir à sa perte.
Le germe du développement est au cœur de l’homme et au lieu du développement intérieur, possible illimité, l’homme veut le développement extérieur, multiplication, vitesse, accélération, transformation, consommation et hubris, espérant échapper à l’implosion, l’explosion, la disruption qu’il engendre.
Mais Lador ne saurait être nihiliste et nous aide, au-delà du sentiment d’avoir lu un beau texte, œuvre littéraire indépendante, en nous proposant trois scénarios, dont le troisième est le plus beau.